Mon histoire
Ma grand-mère paternelle et mon père
Tout commence dans les années 1930 avec ma grand-mère paternelle, Clélie.
Ma grand-mère Paternelle, Clélie Favreau, épouse Gaudart, était très douée depuis qu’elle était jeune fille, pour le dessin et la peinture. Elle a réalisé de nombreux tableaux au fusain ou à l’huile comme en témoigne les quelques reproductions ci-contre. Lorsqu’elle faisait ses études d’infirmière, elle avait illustré ses cahiers de cours par de magnifiques dessins à l’encre de Chine et en couleurs des organes de l’anatomie humaine. Hélas, probablement au fil des déménagements, ces cahiers se sont égarés… Une fois mariée, elle n’a plus guère eu le temps de peindre mais le talent était dans ses gènes et c’est probablement l’hérédité qui m’a donné à mon tour le désir de peindre.
Puis dans les années 1970, mon père, Alain, se met à dessiner et peindre
Mon père, Alain, en dessinant et en peignant un peu à ses heures perdues ou dans le cadre de son travail, dévoile son talent dans ce domaine, sans pour autant poursuivre plus avant…
Quand j’étais petite, avec mes yeux d’enfant, j’admirais en particulier une petite peinture de l’île de Saint-Barthélemy qu’il avait réalisée. Je l’apprécie aujourd’hui encore plus avec mon regard d’adulte.

Autoportrait de ma grand-mère Clélie

Leurs oeuvres
Mes débuts
La découverte progressive de la peinture, de ses différences techniques, et de mes sujets préférés
Ce n’est qu’à l’automne 2017 que je me décide, alors un peu désœuvrée, à peindre mon
premier tableau de peintre amateur. Lors de la recherche et de l’achat de mon matériel, j’ai alors découvert un monde si vaste, si riche en possibilités créatives… c’était très motivant ! Je n’avais plus touché à un pinceau, une feuille Canson, depuis l’époque de mon baccalauréat… J’avais pourtant eu, pendant ma scolarité au collège et au lycée, de bons retours de la part de mes professeurs en Arts Plastiques qui m’avaient alors encouragé à poursuivre dans la voie du dessin et de la peinture… Mais, accaparée par le temps pris par mes études de médecine, je n’y ai plus pensé pendant longtemps.



Je crois que j’ai eu une sorte de déclic en 2017, quand j’ai commencé ma première toile : la re-découverte de couleurs, de textures, le fait d’être dans un moment calme et créatif, tout ça m’a soudain beaucoup plu et je me suis demandé pourquoi j’avais attendu l’âge de 42 ans pour m’essayer vraiment à la peinture ! Il y a surement quelque part une question de maturité et de temps disponible, les études une fois terminées, la routine du travail en place et bien rodée, et les enfants grandissant… Et donc c’était parti pour développer, avec curiosité et entrain, ma fibre artistique endormie !
Pour mon premier tableau, l’inspiration est venue en regardant des dessins de personnages de mangas (cet univers japonais me plaisant depuis toujours), qui m’a donné envie d’en reproduire un ; je pense également que ce genre de sujet est surement plus facile à aborder pour un débutant. Ce premier tableau, une jeune fille mélancolique aux cheveux bleus, peint à l’acrylique, m’ayant donné envie de continuer, j’ai ensuite réalisé deux autres tableaux de personnages de même type, choisis par et pour chacun de mes enfants, également à l’acrylique (une jeune fille en Kimono, puis un personnage du célèbre jeu vidéo « Zelda, Breath of The Wild »).
Par la suite, j’ai voulu découvrir la peinture à l’huile et j’ai eu envie de reproduire des paysages, le plus fidèlement possible, à partir de photos. L’initiation à cette matière, l’huile, a été un vrai coup de cœur, tellement agréable à travailler et mélanger !!! La découverte de la technique au couteau a été également un vrai plaisir, la technique « à la prima » également (réaliser un tableau en un seul temps, dans la journée, par exemple pour un paysage de coucher de soleil, d’après photo prise par mon père lors d’une retraite paisible sur l’île de Saint-Honorat).
Et je me suis confortée dans ma préférence pour un style hyperréaliste sur châssis entoilé (tenter des reproductions les plus fidèles possibles, en passant de la photo à la peinture), en essayant

d’analyser au mieux les contrastes, les lumières, les mélanges de couleurs, les teintes et reflets présents dans l’image, tout en essayant humblement d’y retranscrire l’atmosphère, l’âme d’un instant suspendu.
J’ai découvert tout cela en autodidacte, en peignant dans les recoins de ma maison de campagne, près de baies vitrées baignées de lumière, l’ensemble se prêtant admirablement bien à ces moments sereins de création. J’ai également voulu rendre hommage à ma grand-mère en réalisant, et pour offrir ensuite à mon père, un tableau du fort du monastère de Saint-Honorat, qu’elle avait également peint plusieurs décennies auparavant.


J’ai en parallèle pris des cours auprès de Geneviève Normand, à Issy-les-Moulineaux (Atelier Art et Partage), où cette artiste de talent vous laisse vous exprimer librement, dans une ambiance très conviviale et familiale, tout en vous distillant quelques précieux conseils de professionnelle. Elle m’a dit un jour que mon « talent » en peinture était plutôt d’être une « Copycat », et cette remarque m’a ancré définitivement dans le style que j’apprécie le plus, peindre d’après photo ou reproduire le plus précisément possible un tableau.
Après les paysages, une de mes tantes maternelles qui vit en Guadeloupe m’a demandé un jour de peindre son petit chien adoré, « Dynamite », que nous avions choisi ensemble des années auparavant, et, après avoir hésité, j’ai accepté ce qui était un nouveau défi pour moi, car je n’avais pas beaucoup confiance dans ma capacité à obtenir un résultat satisfaisant sur ce thème. Mais elle en a été ravie et cela m’a rassuré ! Ce fut le premier de mes portraits d’animaux, que je réalise plutôt à l’acrylique qu’à l’huile (je réserve l’huile, me semblant plus complexe et technique en précision et en séchage, pour les paysages et les fleurs) ; portraits que j’essaie de faire le plus réaliste possible.
Mes préférés : ceux de félins, qui sont une de mes passions ; passion qui va de mes chats jusqu’au rois de la savane africaine et des temples et forêts hindous.
Actuellement
Alternance de formats et de modèles
… J’aime alterner différents formats, différents modèles, la technique à l’huile et à l’acrylique (même parfois les associer), en fonction de mes envies et de l’humeur du moment, mais mon but est d’essayer de toujours y mettre de la gaieté, de la luminosité, de la douceur et une belle harmonie de couleurs, à partir de photos qui me parlent et m’inspirent, ou racontent un volet de ma vie de famille (comme par exemple, l’environnement enneigé en hiver de notre maison de campagne…). En revanche, l’aquarelle est une technique de peinture avec laquelle je ne suis -pour l’instant- pas du tout à l’aise, mais que j’aimerai vraiment mieux maîtriser à l’avenir. J’aimerai également m’essayer aux portraits « humains » et ne pas m’arrêter à ceux de la faune domestique et sauvage. Ce sera j’espère une prochaine étape de mon aventure artistique… J’ai déjà en tête un portrait N/B de mon fils que j’aimerai reproduire sur toile…. Affaire à suivre !
Mes enfants
Concernant mes enfants (Elora née en 2008 et Nolan né en 2011), ceux-ci ont « pris la balle au bond » et sont passionnés de dessin depuis quelques mois, et reproduisent leurs personnages préférés de manga et anime japonais. Mon fils, d’abord peu confiant en lui devant les réalisations bluffantes de sa grande sœur, s’est récemment révélé être aussi doué qu’elle ! Voir leur fibre
artistique se développer est évidemment une réelle fierté pour une maman. Je suis donc ravie de m’être mise au dessin et à la peinture pour avoir, de manière indirecte, fait découvrir ce domaine épanouissant, leur avoir transmis cette envie de créer de belles choses. La transmission, dans tout domaine, est fondamentale en famille. La peinture, le dessin, le développement de l’imaginaire créatif, sont de belles valeurs à partager et transmettre.


Leurs réalisations

Peinture et médecine
Deux passions totalement différentes
Probablement y a-t-il un lien entre le choix de mon métier, radiologue, et ma passion pour la
photographie, le dessin et la peinture. J’aime analyser les images, de toutes sortes, et j’essaie d’en tirer le meilleur. La radiologie a été pour moi le choix de l’évidence quand j’ai dû m’orienter dans une spécialité en doctorat de médecine. Mon œil semble affuté soit pour débusquer, lors de safari-photos, les léopards cachés dans un arbre et ainsi obtenir une belle image avec une jolie lumière que je pourrai essayer de retranscrire sur toile par la suite, soit, de manière plus pragmatique mais ô combien importante, une lésion suspecte sur un des scanners que je dois interpréter dans mon travail « d’imageur ».
Des inspirations variés
Ci-joint le lien de ma page Instagram : @maitredragonsg
… Et celui de ma sœur aînée, Valérie Gaudart, également artiste, mais dans le domaine de l’écriture : @valerie.gaudart.auteur
Ce que je peux enfin dire de notre famille et moi-même, pour mieux appréhender mon site et les œuvres que j’y partage, c’est que nous sommes très proches de la nature et des animaux, attachés à nos racines (insulaires via les Antilles françaises, anciennes colonies indiennes à Pondichéry), et tentons, chacun à notre manière, à travers les générations, de garder notre âme d’enfant et de développer notre fibre artistique, dans différents domaines. Et ainsi transmettre, je l’espère, un message positif et apaisant à travers nos œuvres.
Le premier roman de Valérie, « Ellorâ et les 4 runes de régénération » (livre de fantaisie jeunesse), a été auto-édité en mars 2021, et il est lumineux, empreint de tolérance et d’ouverture d’esprit aux différentes cultures et religions. Ma sœur étant férue d’histoire indienne et s’étant intéressée à la vie de nos ancêtres indiens, son héroïne, magicienne et proche également des animaux, est de ce fait une jeune franco-indienne, partie à l’aventure à travers les mondes des quatre éléments, eau, feu, terre et air.

